Gigolo Acte I

Offrir du plaisir à une inconnue m’a toujours fait fantasmer. Tout faire pour qu’elle jouisse, sans forcément attendre quelque chose en retour. Mais jamais il ne m’était venu à l’esprit de faire ça pour de l’argent. C’était sans compter sur Sophie…


Acte I Scène 1
La génèse


Tout a débuté ce soir-là, nous étions, tous les deux sous la couette. Nous venions de passer quelques heures très câlines, et surtout très coquines. Il y a deux semaines, nous n’étions encore que de parfaits inconnus l’un pour l’autre. Sophie avez répondu à mon annonce et j’étais venu satisfaire ses désirs. Elle avait tellement apprécié, qu’elle avait voulu qu’on se revoit. Cette fois-ci, encore, je m’étais appliqué à combler toutes ses envies, sans rien attendre en retour. Sophie était maintenant blottie dans mes bras, « Tu ne prends jamais ton plaisir, toi ? … Ça ne te plait pas de coucher avec des femmes ? … Ou c’est avec moi peut être ? » me demanda-t-elle en commençant à caresser le sexe, encore tout excité de nos ébats... Je lui explique que je prends beaucoup de plaisir à faire l’amour, un plaisir sexuel, certes, mais surtout, que pour moi, le plus jouissif, c’est de faire plaisir à l’autre, c’est de voir ou sentir l’autre s’abandonner à son plaisir. Je m’explique « ce soir, je suis venu pour toi. Et là, tout à l’heure quand tu as pris ton plaisir, je ne sais pas comment t’expliquer mais ça m’a empli de joie. Voilà je suis heureux comme ça. ». Après une longue discussion, elle commence à comprendre ma façon d’appréhender le sexe. Elle conclue : « Tu n’es vraiment pas banal ! Franchement ce n’est pas moi qui vais n’en plaindre : c’était trop bon. ». 

Illustration Namio Harukawa
 
Elle continue à me caresser, c’est vraiment très agréable. Tout d’un coup elle s’arrête et me dit : « En fait, tu es un genre de gigolo... oui c’est-à-dire ça, mais un gigolo gratuit... un gigolo heureux d’offrir du plaisir à ses clientes. » et elle ajoute « Tu es mon gigolo à moi, rien qu’à moi ! » toute fière. Puis elle reprend songeuse « Mais … » suivit d’un long blanc « …gigolo … ça, ça doit faire partie de tes fantasmes ? Tu as tellement de fantasmes ! Faire l’amour à de parfaites inconnues, enchaîner les partenaires. Satisfaire leurs envies les plus folles ? Je suis certaine que tu adorerais ça. Moi je suis sûre que je peux trouver plein de copines qui pourraient vouloir faire appel à tes services. ». Je lui explique que je ne me vois pas faire ça pour de l’argent, je trouve ça plus gratifiant de le faire pour le plaisir. « Et puis, tu imagines, toi, payer pour ce que nous avons fait ce soir ? Et là, je te dirais : bon je vais y aller maintenant, il faut sortir les billets, ma p’tite dame. Et puis, n’hésite pas sur le pourboire ! Deux orgasmes pour le prix d’un ! … Non je préfère le plaisir d’offrir du plaisir. ». Elle me répond « Tu n'es vraiment pas un mec normal, tout ce que je croise ne pensent qu’à leur plaisir, et toi, tu pourrais faire jouir plein de femmes justes pour le plaisir de leur offrir un orgasme. » Mais elle reste sur son idée « Ok, j'ai compris pour l’argent. Mais en gros, faire ce que tu as fait avec moi ce soir mais avec plusieurs femmes dans la journée, qu’est-ce que tu en penses ? ». Moi, je suis beaucoup plus concentré sur les mouvements de sa main que sur ce qu’elle me dit. « Oui ce serait excitant » en essayant d’écouter un peu mieux ce qu’elle me dit. Elle imagine déjà une journée enchaînant les instants coquins avec des inconnues. Elle m’inclut dans son histoire pour qu’on essaye de trouver toutes les demandes que c’est femme pourrait avoir en tête, de la plus banale, à la plus farfelue. Elle arrête de me caresser et sert mon sexe dans sa main : « Dis donc petit coquin, je te trouve bien excité ! Mon petit gigolo. ». Elle a raison, « oui beaucoup » je lui réponds, mais c’est normal entre ses caresses et les histoires qu’on imagine. Elle ajoute : « moi aussi ! ». Elle positionne son sexe au-dessus de ma bouche. 


Illustration Tina Maria Elena Bak

J’en profite pour commencer à la lécher. Je confirme elle est très excité. Elle colle un peu plus son sexe et son clitoris sur ma bouche, donne des coups de hanches pour que ma langue puisse bien lécher toutes les parties qui lui procurent du plaisir. Je sens son excitation grandir. Elle tient ma tête avec ses mains. Je suis bien, là, j’aime son sexe, j’aime le goût qu’il a, j’aime le fait qu’elle décide où et comment je peux lui faire du bien et j’aime quand ça dure longtemps comme ça. Elle est de plus en plus excitée, je la sens dégouliner dans ma bouche. Elle finit par soulever ses fesses, se reculer et venir les mettre juste derrière mon sexe. Elle attrape un préservatif, me l'enfile et en une seconde je suis entièrement en elle. Elle pose ses deux mains sur mon torse et commence à bouger les reins. Son clitoris frotte contre mon pubis. Je lui caresse les cuisses le ventre et les seins. Je me relève un peu pour essayer de lui caresser les fesses et lui lécher les mamelons, elle aime beaucoup ça. Je ne peux pas faire grand-chose, j’essaie de l’accompagner dans ses mouvements. Son orgasme ne tarde pas. 

Illustration Tom Starling 

Après ce moment très intense elle se rallonge à côté de moi et me dit « j'ai encore pris mon plaisir et pas toi !». En lui caressant les cheveux je lui réponds « le plaisir était pour moi ». Elle me sourit, me retire le préservatif et recommence à me caresser. Mais trop fatiguée, elle s’endort rapidement. 

 

Le lendemain, on n’avait pas mis de réveil, c’est donc la course. On est tous les deux à la bourre pour aller au boulot. Avant que je ne parte, elle me dit, la main sur la braguette de mon pantalon en essayant de m’exciter : « vendredi de la semaine prochaine, je ne travaille pas, tu serais dispo ? On peut s’organiser une petite journée sexe ? ». Je réfléchis, il me semble que je n’ai rien de prévu. Je lui réponds « Oui oui !!! je peux poser ma journée si tu veux. »

Acte I Scène 2
Prélude 


Le mardi, je reçois un texto : « Vendredi, Rdv 11h » et une adresse. Quelques secondes plus tard un autre « j’ai vraiment hâte d’y être !!!». Je lui réponds « Impatient de te revoir aussi, ok pour 11h ». J’ajoute un petit emoji qui tire la langue, j’aime trop la lécher. Pas de nouvelles de Sophie jusqu’au jeudi soir « j’espère que tu vas être en forme, ta journée va être plus dure que prévue, rdv avancé à 9h30 ! ». Puis un autre « ta petite maquerelle préférée ». Le texto me fait sourire, je repense à notre soirée et je lui envoie un emoji MDR. J’ai une réponse quasiment instantanément « Sois un peu sérieux ! » Puis un autre un peu plus long : « On a un rendez-vous à 10h, puis à 12h, le troisième 15h, puis 17h, et le dernier à 19h. Et n’oublie pas après tu dois t’occuper de moi. » Non c’est pas vrai ! Je prends immédiatement mon téléphone et je l’appelle « Tu me fais une blague ? » Elle répond « Ben non ! Au départ, je pensais mettre que quatre rendez-vous, mais je n’ai pas pu choisir alors j’ai mis les cinq...  C’est trop ? … C’est ça ? … Franchement, je pense vraiment que tu vas assurer. Tu crois que j’en ai mis trop ? »  Je ne sais pas quoi répondre. Je suis un peu abasourdi. Je n’en reviens pas. Pendant que je pensais fantasme, elle pensait organisation de ma première journée de gigolo. Je ne sais pas quoi répondre. Elle répète inquiète : « Si ça fait trop, je peux annuler le premier. Mais elle semble vraiment en avoir besoin. Dis-moi ça ne va pas ? » Je mets un petit moment à répondre : « Je ne sais pas … je ferai de mon mieux. ». J’ai des tonnes de questions dans ma tête. Est-ce que c’est des rendez-vous plan cul ? Ou est-ce que ces femmes vont payer pour coucher avec moi ? Est-ce que je veux savoir ? non je ne veux pas …Et comment ça va se passer ? Mais qui sont ces femmes ? Cinq ? Elle a bien dit cinq ? … Elle me répond « Cool, tu me rassures, tout était organisé, je t’expliquerai tout ça demain matin. Aller, va vite te reposer, il faut que tu sois en forme ».  Je mets un petit moment à lui répondre « oui, je vais me reposer, à demain. ». Elle termine la conversation : « J’ai trop hâte de te voir demain, je suis déjà toute excitée, dommage que tu ne sois pas là, je me serais bien fait lécher ce soir … Bisous ! ». Je raccroche. Mon sexe est en pleine forme, tout ça m’excite au plus haut point. Moi aussi je l'aurais bien léché. Mais je suis  aussi terrifié, je ne sais pas si je vais être à la hauteur… je me raisonne, on va surmonter ça étape par étape, la première c’est celle de 10h, après on verra… Je m’endors me voyant déjà dans l’obligation de lécher longuement une belle et charmante inconnue…. 

  


Illustration « le miroir du nu »

Et nous voici vendredi matin, je suis arrivé, c’est une grande maison bourgeoise. Sophie ne tarde pas à m’ouvrir. Elle est toute jolie. Elle me saute dans les bras et m’embrasse. Elle me prend la main et me tire vers l’intérieur et m’accompagne jusqu’à l’étage. Elle n’arrête pas de parler. « Je suis toute excitée. J’ai tout préparé. On va utiliser les deux chambres de l’étage, elles ont chacune leur salle de bain, tu vas voir elles sont très agréables. Je pense que nos futures clientes vont apprécier. J’ai mis quelques bougies au cas où. Tu vas voir je suis sûre qu’elles vont adorer l’ambiance. » Elle me fait visiter la première chambre, et effectivement, elle est très spacieuse, il y a un grand lit au milieu, avec de jolis draps, un petit coin salon avec un fauteuil et une table basse. Plus loin, la porte pour la salle de bain. Elle me montre : « ici tu as les toilettes, la douche, un petit lavabo, c’est sympa non ?". Je la complimente sur la chambre et sa décoration. On enchaîne par la deuxième. Elle est aussi spacieuse. Dans la salle de bain il y a en plus une baignoire. On retourne dans la première chambre et elle a l’air surexcité, elle n’arrête pas de parler. Elle ne m’a toujours pas lâché la main depuis que je suis arrivé. Elle me bloque contre le mur et commence à me caresser à travers le pantalon et positionne ses lèvres juste devant ma bouche.

Illustration Tom Tapit

Elle sent que l’excitation monte en moi elle arrête de me caresser: « Alors qu’est ce que tu attends pour remercier ton mac ? ». Je réagis immédiatement, je glisse ma main sous sa jupe et fait glisser sa culotte, qui tombe sur ses chevilles. Très rapidement je sens qu’elle est toute mouillée, elle se laisse faire, je la regarde : « c’est toi le premier rendez-vous ? C'est ça ? ». Elle répond : « Non, c’est pas moi, et elle va bientôt arriver, en plus! ». Elle sort une feuille et me regarde : « Alors, pour ce premier rendez-vous, on va commencer tranquille… Et pourquoi tu t’arrêtes ? Je ne t’ai pas demandé d’arrêter, il me semble. ». Je reprends donc mes caresses et elle ses explications : « Elle a besoin de tendresse et de sensualité, elle est délaissée par son mari. Elle ne veut pas que je te dise son nom. Elle a 56 ans, et elle est donc mariée. Elle veut : être embrassée, avec la langue sur la bouche, sans la langue pour tout le reste du corps, être massée, caressée, masturbée... masturbée, elle aime beaucoup. En ce qui concerne la pénétration ce sera uniquement vaginal. Elle ne veut pas : sexe oral, caresse ou pénétration anale, qu’on lui lèche les seins. Pour les positions elle reste très classique : missionnaire, Andromaque, lotus. » Elle me regarde « Hé hé, pas de cunni… mais ne t’inquiète pas les autres, elles sont comme moi, elles adorent ça. » me dit-elle avec un grand sourire. J’esquisse moi aussi un sourire. « Je vais essayer de me retenir, mais je ne te garantis rien. » Elle me regarde en faisant les gros yeux. 

Acte I Scène 3
Première fois


Son téléphone commence à sonner, elle regarde : « déjà, mais elle est super en avance ! Vingt minutes ! » et me sort la main. Elle me regarde et ajoute juste avant de décrocher « c’est bon, tu es prêt ? » Je lui fais un signe approbateur et un petit sourire. Pendant ce temps-là elle avait déjà décroché : « allô oui… Oui oui, c’est pas grave, tout est prêt, je te retrouve à la porte d’entrée… » en continuant à me regarder droit dans les yeux. Elle raccroche et ajoute : « fait comme d’hab’, fait lui plaisir, fait comme tu sais si bien le faire ! » Elle remet sa culotte et commence à partir, s'arrête et ajoute « Tu dois être sorti à midi moins vingt douché et prêt pour le rendez-vous suivant ... Ah oui, j’allais oublier, j'ai préparé un thé, tu peux lui proposer quand elle arrive pour détendre l’ambiance, elle aime bien. Et puis une dernière chose, tu n’a pas intérêt à jouir avec l’une d’entre elle avant d’avoir pris ton plaisir avec moi. Tu me le promets ?». Je lui répond « Oui je te le promets ». Puis elle sort de la chambre en fermant la porte, et descend les escaliers. J’en profite pour aller me laver les mains. 

Je l’entends ouvrir la porte et commencer à discuter. J’essaye de deviner ce qu’elles se racontent mais impossible. Elles ont l’air de bien se connaître. Je me mets pieds nus et je vais m’assoir dans le fauteuil. Je suis à la fois terrifié et très excité. Je repense au briefing que vient de me faire Sophie : baisers, massages, caresses. Je m’imagine déjà de longs moments sensuels plein de douceur. 

Illustration Frida Castelli

Elles ne tardent pas à monter. Je devine un « Allez, profite ... il est là que pour ton plaisir ! Fait de lui ce que tu veux ! c'est une crème, tu verras. » de Sophie, puis je l’entends redescendre. J’arrive aussi à distinguer un « Merci, So! ». Voilà on y est, mon rendez-vous, m’a reporté cliente est derrière la porte. Je me lève et m’approche.

Un « toc, toc, toc » raisonne. J’ouvre et je découvre cette première inconnue. Elle est plutôt grande, avec de jolies formes. Elle ne regarde longuement. Sa tenue met bien en valeur sa poitrine, elle est très élégante, son visage est rond, ses yeux sont bleus, elle me sourit, elle a beaucoup de charme. « Bonjour … Je vous en prie, entrez … j’étais impatient de faire votre connaissance… » Elle entre doucement et je rajoute « A votre disposition ... ». Elle s’approche de moi, commence à déposer doucement ses lèvres sur les miennes en fermant les yeux. Ce premier baiser est à la fois tendre et intense. Elle recule un peu sa tête, et me regarde dans les yeux pour me répondre « Bonjour » en chuchotant, et elle rajoute « Moi aussi j’avais hâte de te rencontrer ! » en recommençant à m’embrasser. Je pousse la porte. 

Je sens sa langue sur mes lèvres, j’ouvre légèrement ma bouche pour faire sortir aussi, le bout de ma langue qui ne tarde pas à rencontrer la sienne. Pour le moment, le bout de nos langues s’effleure, se perdent, se retrouvent. Elle a ses bras au tour de mon coup. Moi, j’ai une main sur sa nuque et une autre lui caresse le creux de ses reins. Au fur et à mesure que nos langues deviennent de moins en moins réservées, ma main s’aventure de plus en plus bas. Elle a collé son entre-jambe sur ma cuisse et commence à donner de petits coups de reins. Je passe ma main sous sa jupe et caresse ses fesses. Elle a une culotte en dentelle. Ma seconde main, descend alors sur ses reins et oblige son bassin à coller ma cuisse que je commence à bouger. L’excitation monte en elle, les mouvements de son sexe sur ma cuisse sont de plus en plus marqués, sa langue pénètre de plus en plus dans ma bouche. J’attrape sa petite culotte sur ses hanches et commence à la descendre. Elle décolle légèrement le bassin pour faciliter la manœuvre. Arrivé au niveau de ses cuisses, elle arête de m’embrasser. Je peux alors me baisser un peu pour accompagner sa culotte jusqu’aux genoux.

Illustration Tom Tapit

C’est alors que je la lâche, elle tombe à ses pieds. Elle fait un petit mouvement de jambe pour la faire glisser un peu plus loin. Je dépose alors ma main droite à l’intérieur de son genou, et je remonte tout doucement en faisant des massages, l’autre main caresse ses fesses. Elle donne un coup de bassin. Je pose, de nouveau, mes lèvres sur sa bouche, ma langue joue déjà avec ses lèvres et la sienne ne tarde pas à s’inviter. Je caresse l’intérieur de sa cuisse en remontant frottant de plus en plus ma main contre son sexe. Je commence à sentir les poils de son sexe.  Elle synchronise ses mouvements avec les miens. Je commence à sentir que son sexe est très excité, je glisse un doigt pour récupérer un peu de cyprine que je commence à étaler. J’arrive ainsi à lubrifier toutes les parties sensibles et, en particulier son clitoris. Je peux maintenant faire glisser mes doigts sur ses lèvres, sur son clitoris. Je m’attarde de temps en temps autour de ce dernier, puis ensuite je viens faire des petits gestes circulaires à l’entrée de son vagin, et je termine avec une pression un petit peu plus forte en remontant vers son clitoris, tout doucement. Mon doigt s’enfonce un peu plus à chaque passage sans vraiment la pénétrer. 

Je décide alors de lui enlever sa jupe. Tout en continuant à la caresser d’une main je passe sur le côté et avec l’autre main je cherche la fermeture éclair de sa jupe, elle pose ses deux mains sur le mur et me laisse le faire. Je viens de trouver le haut de sa fermeture. J’arrête de la caresser, je descends la fermeture éclair, elle rapprocher jambes et je fais glisser tout doucement sa jupe à ses pieds tout en m’accroupissant en même temps. Et je me retrouve, le visage en face de ses fesses.  Elle soulève un pied pour que je puisse retirer sa jupe, puis l’autre. Je ramasse aussi sa culotte et dépose les deux sur le lit. Elle a remis ses jambes légèrement écartées pour que je puisse accéder à son intimité. Toujours accroupi derrière elle je commence à lui caresser les jambes : je commence par les mollets, je remonte petit à petit, l’arrière des genoux puis l’intérieur des cuisses… J’essaye de faire ça le plus lentement possible, pour générer en elle une petite frustration. Je sens qu’elle apprécie alors j’en profite pour embrasser l’arrière de ses cuisses pendant que mes mains remontent.

Illustration Tarlazzi

Elle écarte un petit peu plus ses jambes et se cambre un petit peu, comme un appel à revenir plus haut. Sans changer de position je satisfais son envie et viens commencer à mettre ma main contre son sexe. J’entends que son souffle s’est accéléré, je continue à lui faire plein de bisous sur les cuisses puis sur les fesses. Mon autre main s’est glissée sous son haut et lui caresse le ventre. Elle accompagne mon autre main en faisant des petits mouvements de reins. Elle pose ses coudes contre le mur, son corps naturellement se cambre encore un peu plus, m'offrant un point de vue imprenable. Je continue à la caresser et à l’embrasser sur les cuisses et les fesses. J’avoue que cette position m’excite énormément. Sa respiration s’accélère encore. Mes doigts commencent à se perdre de plus en plus profondément en elle. Je resterai bien des heures à lui embrasser les fesses et lui caresser le sexe. Mais, je retire momentanément ma main et me relève. Je viens me coller contre elle et repasse ma main entre ses cuisses mais par devant cette fois-ci. J’ai un accès beaucoup plus facile à son clitoris. Je m’attarde un petit peu plus longuement sur ce dernier. Avec mon autre main je lui caresse maintenant les seins. Elle n’arrête pas de faire ces petits mouvements pour accompagner mes caresses. Son sexe est tout excité. Je fais aussi des petits mouvements de bassin contre ses fesses, pour qu’elle sente que je suis autant excité qu’elle. Elle se redresse un peu, tourne sa tête vers moi, et rapproche ses lèvres de ma bouche. J’ai l’impression qu’elle aime être embrassée, mais dans la position actuelle ce n’est pas évident. Elle guide avec l’une de ses mains les caresses que je fais sur ses seins, puis insiste pour que je la caresse plus fort. Je finis par lui attraper la main et la guide vers le lit. Elle s’assoie sur le bord. Nos langues recommencent à s’entremêler. Avec une de mes mains je viens caresser son dos et avec l’autre l’intérieur de ses cuisses. Je me dirige tout doucement vers son sexe. Je me glisse derrière elle et elle remonte une de ses jambes pour que je puisse y accéder plus facilement. Je la caresse puis j’introduis les deux premières phalanges de mon majeur, je positionne les autres doigts contre ses lèvres, et ma paume sur son clitoris. Je commence à faire des mouvements d’avant en arrière, tout d’abord des petits mouvements, assez lent. Je commence à faire des petits cercles avec ma main, mon doigt venant faire pression sur tous les côtés de la paroi du vagin, laissant la paume de ma main s’occuper du clitoris.

Illustration Loui Jover

Je change de temps en temps de sens, reviens sur des mouvements d’avant en arrière, puis circulaire, j’amplifie un peu les mouvements, puis de nouveau plus lents. Nos bouches sont l’une à côté de l’autre, elle respire assez fort, elle a arrêté de m’embrasser, mais laisse sa bouche entrouverte contre moi, les yeux fermés. Elle ne bouge plus, j’aime beaucoup ces moments où ma partenaire s’abandonne complètement à son plaisir. De temps en temps, je sens son corps se contracter et se cambrer. Je ralentis alors le mouvement, ou je change de zone à exciter. On bout de quelques secondes, elle se détend en essayant de récupérer son souffle. Quelques fois, elle ouvre les yeux me regarde, et me masse un peu fesses et le dos. Mais elle referme rapidement les yeux pour apprécier mes caresses. Ma main est toute humide, je retire mon doigt il vient déposer tout ce lubrifiant naturel sur son clitoris. Je fais de petits mouvements d’avant en arrière avec mon majeur pour atteindre la partie la plus sensible sous le capuchon. J’essaye d’être le plus doux possible, cet endroit est très sensible. Elle accompagne mes mouvements avec ses fesses. Je sens qu’elle se cambre, qu’elle donne des coups de reins saccadés. 

Je préfère revenir sur des pratiques un peu moins excitantes. Je repositionne donc mon majeur en elle et tout doucement je recommence à faire des mouvements circulaires tout en décollant un peu ma paume de son clitoris. Je la sens se détendre petit à petit. Sans ouvrir les yeux, elle m’embrasse de nouveau, le baiser est très chaud, sa langue cherche la mienne dans ma bouche. Je recommence à la masturber mon doigt en elle, ma paume revenue sur son clitoris. Elle arrête de m’embrasser, elle respire de plus en plus fort et de plus en plus vite. Je sent son corps ondulé au rythme de mes caresses. Des petits gémissements s’échappent de sa bouche tout d’un coup elle agrippe ma main, m’empêchant ainsi de bouger. Je reste donc immobile et je la regarde. Je pense qu’on était à deux doigts de son orgasme : elle respire encore fort elle respire encore vite et fort. Elle me repousse délicatement la main, je suis ses instructions. Sans ouvrir les yeux, elle me dit « c’est trop bon … mais un peu trop tôt ! Je préférerais faire durer un peu le plaisir ». Je lui caresse les cuisses, j’attends de voir ses instructions. Mais elle reste là sans bouger, elle semble avoir besoin de faire tomber l’excitation. Je lui propose alors de s’allonger pour que je lui fasse un massage, ça lui permettra de récupérer un peu. Sans ouvrir les yeux elle me fait un hochement de tête qui valide la proposition. Je lui enlève son haut, dégrafe ton soutien-gorge. Je découvre enfin sa poitrine, généreuse, avec des petits mamelons tout excités, j’adore. Je lui propose de s’allonger.

Illustration Rebbekka Mour

Je commence à enlever ma chemise et mon pantalon. J’attrape le flacon d’huile de massage et j’en verse une petite quantité dans le creux de ma main, je frotte avec l’autre pour réchauffer un peu le liquide, et je commence à appliquer mes mains sur elle. Je commence le massage par le creux de ses reins, je continue par son dos et ses épaules, mais très rapidement je reviens vers les zones un petit peu plus érogènes que sont les fesses et les cuisses. Je pars de l’arrière du genou, je mets une main de chaque côté, et je remonte tout doucement en faisant des petits mouvements circulaires, jusqu’à ce que ma main qui est à l’intérieur viennent toucher son sexe. Puis je reprends sur l’autre jambe. Je ne veux pas trop l'exciter, j’alterne donc ces massages excitant avec d’autres plus raisonnables : je lui masse les mollets, les pieds, les fesses, le dos, mais sans oublier de revenir de temps en temps stimuler son entre jambe. J’ajoute en plus quelques bisous sur toutes les parties de son corps. Quelques fois, je laisse un peu ma main sur son sexe, le bout de mes doigts sur son clitoris. À ce moment-là, je la sens remonter ses fesses pour que je puisse mieux accéder à cette à zone. Ce petit jeu dure déjà depuis 10 minutes, son dos, ses fesses et ses jambes sont tout luisant, et plus mon avance à plus je passe de temps à caresser son sexe. Elle a d’ailleurs replié une de ses jambes sur le côté. Je suis très réceptif à cette invitation et je ne tarde pas à venir la masturber. Plus je passe de temps à jouer avec son sexe et plus l’endroit devient agréable à caresser. Trop excitée, elle se tourne, attrape le flacon d’huile, en verse une bonne quantité sur ses seins et sur les poils de son sexe. Je crois que j’ai compris le message. Je m’occupe alors de ses seins et glisse de temps en temps une main, plus bas, pour continuer mes jeux de mains coquins avec son entre-jambe. J’en profite pour venir l’embrasser de temps en temps, elle a l’air d’aimer ses moments où nos langues s’entremêlent.

Illustration Cata Gellen

Elle pose sa main sur mon caleçon et attrape mon sexe, au garde à vous depuis qu’elle est rentrée dans la chambre, il y a presque une heure. Elle fait quelques mouvements de va et vient, puis saisit un des coté de mon caleçon et tente de le descendre. Je l’aide en descendant l’autre côté. Elle se caresse le corps pour prendre un peu d’huile, reprend mon sexe en main et commence à le masturber délicatement. Avec l’huile c’est vraiment très bon. Elle lance un regard vers la boîte de préservatif, qui est sur la table de nuit, inaccessible pour elle. Puis elle me regarde. J’attrape un préservatif. Elle arrête de me caresser, attrape le préservatif, déchire l’emballage, se redresse un peu et commence à l’installer. Une fois terminé, elle se rallonge, les jambes écartées et me tire vers elle. Je me faufile entre ses cuisses. Elle lève les jambes et les déposent sur mes fesses. Je joue à caresser son sexe avec le mien, et à retarder au maximum le moment de la pénétration. L’excitation monte en elle, elle veut m’embrasser, mais je ne lui accorde que de petits bisous sans la langue. Au bout d’un moment, je la laisse m’embrasser, et j’introduis, en elle, juste le bout de mon gland. Elle tente en soulevant son basin, mais j’ai plus d’amplitude de mouvement qu’elle et j’arrive à maîtriser la pénétration. Pour aller plus loin, j’attends qu’elle arrête de lever son bassin. Et au fur et à mesure mon pubis est quasiment contre son clitoris. Mais tout ceci à mon rythme, ça a l’aire de la frustrante un peu. Elle croise ses jambes derrière moi, là elle a plus de force, elle m’oblige alors à me coller contre elle d’un coup sec. Un petit « hmmmm » met en évidence sa satisfaction. Je commence à faire mouvement circulaire avec mon bassin. J’alterne avec des mouvements de haut en bas, sans décoller mon pubis de son clitoris. Je fais glisser mon corps contre le sien. De temps en temps, je fais quelques mouvements d’avant en arrière, permet de relâcher la pression de mon corps sur son sexe. J’essaie de faire des mouvements assez répétitifs tout en variant, circulaire, de haut en bas, d’avant en arrière. Elle ne cherche même plus à m’embrasser, elle est allongée les yeux fermés, et respire fort. Je peux la regarder et voir quelles attentions lui plaisent le plus. Le contact de mon corps contre sont clitoris à l’air de lui procurer beaucoup de plaisir. De temps en temps, elle fait quelques petits mouvements de hanche pour m’accompagner. Elle ouvre les yeux et me regarde, je continue à lui faire plaisir. Son visage est détendu, elle sourit, elle a l’air d’être heureuse, j’aime beaucoup ce moment. Elle met une de ses mains sur ma nuque et vient me faire un petit bisou sur la bouche « tu veux bien t’allonger à mes côtés ? ».  Je me retire tout doucement et viens m’allonger à côté d’elle. Elle se met sur le côté, une de ses jambes sur moi, et me regarde elle ajoute « je peux venir sur toi, j’aime beaucoup prendre mon plaisir dans cette position » je lui réponds sans hésiter : « avec plaisir. »  

Illustration Nudegrafia

Elle vient donc se positionner à cheval sur moi, attrape mes mains et les posent sur ses cuisses. Elle vient ensuite saisir mon sexe pour l’aider à trouver le bon chemin. Elle fait d’abord pénétrer que le bout, puis fait quelques mouvements pour apprécier ce moment. Elle adopte un petit peu la même tactique que moi, en retardant au maximum la pénétration. Cette fois ci c’est moi qui subis cette frustration. C’est vraiment très excitant, je ne peux m’empêcher de lui caresser les cuisses, le ventre et les seins. Au bout d’un moment, je me retrouve entièrement en elle. Et elle commence à faire des mouvements D’avant en arrière en frottant son clitoris contre moi. Elle s’interrompt de temps en temps pour reprendre son souffle, je pense qu’elle s’arrête avant de prendre son plaisir. Mais l’excitation grandissante A maintenant raison d’elle. Je sens que le plaisir monte en elle.  Elle se crispe, elle gémit Et ne bouge plus. Avec mes mains je l’ai fait bouger en associant quelques petits coups de reins. Les gémissements deviennent plus fort, son corps se ranime et vient accompagner mes mouvements. Sans ouvrir les yeux elle vient alors s’allonger sur moi, tentant de récupérer son souffle, toujours les yeux fermés. Pour moi, elle vient de prendre son orgasme. J’essaie de solliciter un minimum son sexe, mais je ne peux contrôler les contractions du mien tellement l’excitation est forte en moi. Elle glisse lentement sur le côté, pour mettre sa tête sur mon épaule, son bras autour de mon cou, et sa cuisse sur mon sexe. 
 
Je lui laisse quelques minutes pour récupérer. La fin de la séance est proche. Je commence à lui parler : « est-ce qu’il y aurait quelque chose que je puisse faire pour vous faire plaisir ? ».  Elle tourne alors la tête vers moi et me regarde. Elle a un large sourire sur le visage. J’ai l’impression qu’elle est heureuse. La réponse met du temps à arriver : « je crois que tu en as assez fait. ». Un long silence s’institue, et elle ajoute : « merci ! … Merci beaucoup ! » puis « Qu’est-ce que je pourrais demander de plus ? ». Je lui caresse alors les hanches et les cuisses avec ma main de libre. Et je lui réponds : « Sophie, par exemple, après son orgasme est un petit temps de récupération, elle adore que je vienne explorer son intimité avec ma langue. Mais elle m’a dit que vous n’appréciez pas trop ça. Elle m’explique que de se faire lécher ne la dérange pas, au contraire. Ce qu’elle n’aime pas c’est qu’on l’embrasse après l’avoir fait, et qu’elle aime beaucoup être embrasser. Je me redresse un peu, l’obligeant à rouler sur le dos. Je rapproche ma bouche de ses lèvres et lui fait un baiser, un long baiser. Et je lui ai dit : « c’est donc le moment de notre dernier baiser. » Et je l’embrasse de nouveau elle me sert contre elle, j’ai l’impression qu’elle ne veut pas que je m’en aille. Finalement elle me libère. Je commence à lui faire des petits bisous dans le cou puis je descends entre ses seins, sur le ventre, et sur les poils de son pubis. Je me trouve maintenant devant son petit clitoris, elle me regarde. Sa main vient caresser mes cheveux, passe derrière ma tête, et rapproche mon visage de son sexe. Je ne pensais pas qu’elle accepterait, je commence à sortir ma langue, la déposer sur son sexe tout humide, et remonte tout doucement vers son clitoris, un petit soupir s’échappe de sa bouche. Je recommence, encore, et encore.

Illustration Rafael Toma Gil

Elle lâche prise, ferme les yeux de temps en temps et mets la tête en arrière. Sa main me guide, je suis trop content d’avoir pu partager ça avec elle. Je ne m’arrête pas, j’aimerais tant lui donner du plaisir aussi comme ça, mais j’aperçois le réveil 11:20 : il faudrait que je sois prêt dans vingt minutes. Allez, pas de stress je peux encore lui consacrer dix minutes. Je m’attarde particulièrement sur son clitoris et elle ne tarde pas à m’agripper la tête avec ses deux mains, se contracter, lâcher un petit cri retenu, puis s’affaler de tout son long sur le lit. J’ai arrêté de lui stimuler le clitoris, certainement hypersensible. Je donne plutôt des longs coups de langue pour nettoyer ses lèvres et son sexe, récoltant ainsi petit à petit toute sa cyprine. A chaque fois que ma langue revient dans ma bouche elle est tout douce, enduite de son lubrifiant naturel, avec ce petit goût salé que j’aime tant. Un petit coup d’œil sur le réveil, il me reste trois minutes, je m’applique. Elle ne bouge plus. 11:30 arrive trop vite, je passerai bien un peu plus de temps comme ça, et elle aussi j’ai l’impression. Je lui donne un dernier coup de langue et pose mon menton sur ses poils. « Il est 11:30, je suis désolé mais il faut vraiment que j’y aille. ». Elle se redresse, regarde le réveil et un peu affolée me dit : « ça fait déjà une heure trente … c’est passé trop vite. » puis s’allonge de nouveau la main sur le front. Je lui fais un gros bisou sur le bas du ventre et j’ajoute « j’ai beaucoup aimé, je suis prêt à recommencer quand tu veux ! ». Elle sourit « oui moi aussi j’ai bien aimé. ». Je me suis levé et elle ajoute « il faudra que je vois avec So, pour la demi-heure en plus ? ». C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je venais d’avoir ma première cliente. Je suis un peu déstabilisé mais j’arrive quand même à lui répondre « Non, non, c’est bon, c’est à moi de gérer le temps… traînez un peu au lit et profite ensuite de la salle de bain, elle sera toute chaude … » lui fait un dernier bisou sur la hanche et ajoute « … à bientôt ! ». Je ramasse mes affaires et je vais vite me doucher. Je jette un dernier regard vers ma première cliente, oui cliente, elle a payé pour m’avoir, je ne réalise pas trop encore, tout le côté « argent » est géré par Sophie. Je la trouve très charmante, allongée comme ça sur le lit. Pendant la douche je n’arrive pas me sortir cette idée de la tête. Je suis vraiment contant d’avoir commencé avec elle.
 
Illustration Joe draws pics

Maintenant, il faut penser à la suite. Je me rhabille et retrouve Sophie dans l’autre chambre. Elle m’accueil avec un petit regard malicieux : « alors mon petit gigolo, tu as assuré ? Est-ce qu’elle en a eu pour son argent ? Tu es prêt pour notre second rendez-vous ? ». « Elle avait l’air satisfaite » lui dis-je en lui attrapant la main et la mettant contre mon sexe, encore tout excité « Oui je suis prêt ! » puis elle ajoute : « tu dois avoir un peu faim, non ? Je t’ai préparé un petit café et deux trois trucs à grignoter. ». C’est une très bonne idée, on s’assoit sur les fauteuils et je prends le temps de me restaurer un peu.
 

Commentaires